Après avoir écumé pieds nus les clubs les plus fous de la planète (ouai, j'arrête de crâner, avec trois enfants, chacun sait que je sors une fois tous les 6 mois!).... Bon ce n'est pas tout à fait vrai, puisque mon budget babysitter commence allégrement à frôler le PIB du Burundi ... et oui, parfois il faut s'autoriser quelques moments de grâce....
Bref, depuis mon retour, je n'allais quand même pas laisser s'enkyloser mes hanches et je suis allée plusieurs fois remuer mon popotin au rythme endiablé des fameuses D-Night dont on me parlait tant.... depuis avant mon départ!
Alors en quoi consiste la D-Night??? Du nom de Sir Didou, haut dignitaire aux platines, elle se tient de manière régulière mensuellement. L'été vous pourrez terminer votre dîner en front de mer au F des Fontaines en vous laissant aller au dessert sur un rythme des années 80's et en sirotant un cocktail. L'hiver vous rejoindrez le centre ville de ma ville bien aimée au Café de la Plage, autour d'un buffet à volonté (et d'un cocktail, ou plus classique d'un bon verre de Tariquet Premières Grives), toujours sur un mix dont seul Sir Didou a le secret ... Et c'est quoi le secret? Eh bien vous allez retrouver les rythmes les plus fous de votre jeunesse, avec quelques interludes contemporains.... Du pur bonheur pour les 30-40 ans, mais aussi pour les autres à en juger les fréquentations de la D-Night... Car oui, ce n'est pas une boîte, donc vous pouvez emmener votre fille sans surprise (bon ma volaille elle peut toujours rêver), et vu leur réputation, les D-Night attirent beaucoup de monde! Bref, c'est la soirée mensuelle branchouille du Nord-Bassin.
Donc ce week-end, j'ai emmené François, mon garde du corps et (lorsqu'il ne fume pas) mon compagnon danseur, des clubs heteroclites et underground de Singapour (oui enfin underground comme peut l'être Singapour), à .... tadam.... Andernos les Bains! Parce que oui, on peut être en France, que dis-je, au bord du Bassin d'Arcachon, en plein mois de décembre et danser toute la nuit! (ça c'est pour mes lecteurs branchouilles internationaux qui jurent que revenir en France c'est un peu comme mourir)
Et oui, parce que toi, là-bas, tu achètes ton huître (provenance Chine, je te raconte même pas les risques que tu prends), dans un bar à huîtres branchouille à côté du Fullerton, tu y laisses toutes tes économies, alors que nous, avec quelques brouzoufes, nous avons joué les prolongations samedi autour de l'événement qui m'a terriblement manqué pendant trois ans, que j'ai suivi sur internet assidument, la manifestation où il faut être le premier week-end de décembre si tu sais vivre.... A savoir: CABANES EN FÊTE!
Le principe? Dans chaque cabane du port ostreïcole: un ostreïculteur, un viticulteur de l'entre-deux-mers, un chef cuisinier et un artiste... 30.000 personnes, des bandas, Tout aussi class que populaire. Aussi bon que simple.... Raffiné et délirant! Bref... retenez la date du premier week-end de décembre! Moi, depuis des années, même en étant loin, elle est gravée dans ma mémoire, avec son goût iodé!
A l'année prochaine alors!
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