samedi 26 mai 2012

Les panneaux interdits ou les lois à Singapour


A Singapour il y a beaucoup de panneaux d’interdiction.

Les panneaux peuvent être drôles comme par exemple un panneau « interdit de fumer »
devant un « food-court » et sur les tables on peut trouver des cendriers.


Dans un cinéma un panneau interdisant l’accès aux chiens.
Mon professeur a vu un panneau interdisant aux éléphants d’aller manger au Food court.
D’autres sont très sérieux comme par exemple les panneaux de règlementation du code de la
route, les limitations de vitesse ou bien encore les interdictions de stationner.
On peut trouver des panneaux dans toute la ville, sur tous les murs et sur tous les supports.
Souvent les panneaux sont de couleurs rouge et noire. Parfois il y a des panneaux qu’il est
difficile de respecter par exemple « no ball game » dans le jardin !

ça signifie pas de flâneries, étrange à la sortie du métro de Little India!



Lou et Donatien

Un autre article sur le sujet:
http://singapour-cec.blogspot.com/search/label/Interdictions

vendredi 18 mai 2012

Le musée Peranakan. Ce musée explique les singapouriens.



La culture Peranakan c’est le mélange de culture de plusieurs  communautés qui se sont installées à Singapour et en Malaisie :
      Les  Jawi  (indiens  musulmans  du sud  de l’Inde installes à Penang)
      Les Chitty (marchands  indiens installés a  Malacca)
      Les  Hokkiens et les Baba sont des  Chinois. 
Le bâtiment du musée  était la première école chinoise, elle a ouvert en 1912. Dans les costumes Peranakan, les coloris sont très vifs et les motifs sont très variés (turquoise, rose, jaune). Les couleurs qui portent  bonheur sont : le rouge, le doré, le rose, le orange  et le jaune. Ces  couleurs sont utilisées  pour presque tous les mariages. Pour un mariage, la femme est comme la reine du jour. Elle est habillée avec des chaussures de perles. Pour les cadeaux de mariage, il peut y avoir un joli panier que l’on rempli avec des bijoux, des oranges, des soieries… Les bijoux sont très riches et les motifs sont très fleuris. Les Peranakans vivent avec toute leur famille. La cuisine Peranakan est un mélange de cuisine malaise, indienne, thaï, indonésienne avec des influences européennes. 

Nonya : c’est être une dame bien élevée (savoir coudre, savoir cuisiner) et c’est aussi le nom de la vaisselle en porcelaine Peranakan.
Le musée est très intéressant pour les enfants qui savent lire et pour comprendre les singapouriens.

Lou et Justine


Aspect pratique: le musée est kids friendly, et vous pouvez être avec une poussette ou un fauteuil roulant. L'entrée est de 6$ par adulte et gratuite pour les enfants de moins de 6 ans ou les enfants de l'école française. A votre arrivée on vous donnera un petit jeu qui amusera vos enfants. Des visites guidées sont proposées gratuitement (à voir sur le site du musée). Vous aurez peut-être envie de faire durer le plaisir en goûtant la cuisine Peranakan: juste à côté du musée il y a True Blue, un restaurant gastronomique dans le plus pur style Peranakan (attention les enfants de moins de 8 ans ne sont pas admis).

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Un article sur le musée:
http://www.lepetitjournal.com/sortir-singapour/121667-suggestion-du-we--la-culture-peranakan-et-son-musee.html
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Nos photos sur flickr

Ce soir c'est soirée allemande...... avec un plateau de charcuterie qui finira en doggy bag!Chantier singapourienSacha aime les paninisMusée peranakanSnorrefood existe ici! Katja on va trouver ton super saumon!!!!
Deco de rueAU musée Peranakan: jouer avec les vieux téléphones, celui-là date de 1975!Justine, copine de Lou: allo Nonya?Lit de mariage au musée PeranakanBassin de toilette, typique Peranakan avec ce mélande de couleurs turquoises, rose, jaunececi n'est pas un panier de repas... mais un panier de mariage!
Un bijou de mariage peranakanNappe de perles peranakan! Quel travail!Visages Peranakan: Ibrahim Tahir, Peranakan issu des Jawi (indiens musulmans du sud de l'Inde)Visages peranakan: Tanya Nair, peranakan chitty (indienne) et chinoiseVisages Peranakan: Tresnawati Prohadi, peranakan javanaise et de SumatraVisages Peranakans: Pillay P.Krishnan, malais chitty
Le Hall d'entrée du musée PeranakanEntrée du musée peranakan avec une sculpture symbolique d'un enfant qui tire son grand-pèreA l'école, Sacha se fait chouchouterA l'école, Sacha se fait chouchouterPause danse à l'écoleQue font les petits rats du LFS quand ils font une pause?
Galerie de nos photos sur Flickr.
Avec le blog, notre quotidien illustré!

Sécurité routière à Singapour

Une vidéo choque Singapour depuis quelques jours, celle d'un accident de la route impliquant un jeune chinois de 31 ans, à bord de sa Ferrari, roulant trop vite, trop saoul, et grillant un feu rouge pour heurter un taxi qui transportait une jeune japonaise installée à Singapour. Le chauffeur de taxi, la jeune femme japonaise et le conducteur de la Ferrari sont tous les 3 décédés.

La vidéo, déclenche moults commentaires de la part des singapouriens, et notamment celui du rejet des "expats", en particulier chinois, qui ont les moyens de s'offrir, à un âge où la plupart des singapouriens vivent encore chez leur parents, une Ferrari, et de tuer d'honnêtes citoyens.

Les chinois forment 77% de la communauté "résidente" (donc non expatriée) singapourienne. Les lois strictes sont conçues, entre autres, pour que Singapour puisse se différencier de l'image négative de l'Asie, et  puisse attirer un maximum de talents mondiaux, de grandes entreprises en bénéficiant du dynamisme asiatique, tout en ayant un mode de vie assez neutre pour toutes les communautés. Singapour s'est construit sur un melting pot, et est fière de le maintenir et en fait sa richesse.

Il est donc dommage de faire un amalgame sur un comportement individuel quand l'essentiel du débat n'est pas là: c'est un pur problème de sécurité routière qui pourrait arriver n'importe où. Mais cela me fait dire que les discours contre une nationalité, quelle qu'elle soit, qu'ils soient riches ou pauvres, sont partout et sans réels fondements. 

Dans une ville comme Singapour où la sécurité est une préoccupation importante, où dans l'ensemble il y a peu d'accidents dramatiques (moins de 200 morts par an), un accident de ce type ne passe pas inaperçu.

Singapour n'est qu'une ville, donc lorsqu'on parle d'autoroutes, il s'agit plutôt de "rocades" où on roule "lentement" la plupart du temps, sauf de nuit mais où la vitesse est limitée. La population est filmée un peu partout (caméra sur les immeubles, bords de route, et à l'intérieur des véhicules), et des alarmes s'affichent sur l'écran des taxis lorsqu'ils dépassent les limites de vitesses.
La sécurité à l'intérieur du véhicule est encore à ses balbutiements: les sièges autos pour les enfants sont loin d'être obligatoires, et même mettre sa ceinture est accessoire. 
Lorsque les accidents sont fatals, cela tient plus à la violence du choc (dans ce cas), et à la présence de piétons ou de motos dans le lot (la grande préoccupation du gouvernement singapourien), d'où (certainement) le manque de considération pour les autres types de protections. (cela dit, même si je ne peux pas avoir des sièges autos pour tout le monde en voiture, je reste stressée en voyant ma marmaille sans protection dans un véhicule conduit par des chauffeurs la plupart du temps encore moins doués que moi!!!!)

L'alcool au volant est aussi très fortement sanctionné et dans la plupart des cas assorti d'une peine de prison, allié à un réseau de taxis efficaces, et au pire d'un service de "driver" qui vous raccompagne avec votre voiture chez vous, il y a peu d'accidents impliquant l'alcool.

Parallèlement, lorsqu'on voyage un peu en Asie, on voit bien que Singapour est déjà au top comparé à la Malaisie, l'Indonésie ou la Thaïlande concernant la sécurité routière! 

Bref... Nos enfants vont souffrir d'être attachés en voiture en rentrant cet été :)

Dans le taxi

Nb: même si la vidéo ne montre rien de choquant, j'ai préféré ne pas la joindre pour les jeunes lecteurs. En allant sur le site du Petit Journal de Singapour, vous trouverez certainement le lien si vous y tenez!

Une autre vision, en anglais pour ceux qui veulent travailler leur anglais:

Et... une étude gouvernementale singapourienne pour les amateurs de chiffres
http://www.unescap.org/ttdw/common/tis/ah/files/egm06/roadsafety_singapore_ppt.pdf

Enfin cela me rappelle que je n'ai toujours pas passé mon code,
pour avoir le droit un jour de conduire ici! 
(on a un an pour le faire)

jeudi 3 mai 2012

Puts your hand up in the air (part II)

(traduction du titre: levez les mains en l'air - partie 2)

Arnaud étant en France pour affaires comme on dit (ça fait très attaché case ça, non?), nous avons décidé avec Claire de se faire une girl's night...

Le mercredi, à Singapour, c'est Girl's night: les bars et boîtes font des promos à gogos pour les filles. C'est la soirée où on emballe pour les célibataires, pour nous c'était juste l'occasion de sortir un peu moins cher!

Nous n'étions pas en avance... en rentrant hier soir, on a croisé Rémy qui sortait de son bus... le soleil se couchait, les filles courait pieds dans la rue (et elles sont rentrées les pieds propres, je ne connais qu'une seule ville où on puisse faire ça!)... Au menu spaghettis bolos avec bolognaise maison pas prête...
En sortant de la douche, je vois ma tête de mère de 3 enfants qui vient de finir sa journée et je me dit... Y'a du boulot! Et je pense à Salomé qui ne met le terme "vieux" qu'au féminin... ça donne vieive... Donc ma "vieive", à nous deux...

Quelques couleurs sur les joues après, ma robe Zoé la Fée, et mes talons londonniens à la main, je suis prête...

Nous voulions aller au célèbre 1-Altitude, un "Roof-top bar" (bar sur un toit d'un gratte-ciel), mais ... comme il pleuvait... le bar était fermé. Munies de notre listes des 10 meilleurs endroits selon Expat Living, nous avions jeté notre dévolu sur le Grand Hyatt, annonçant un bar à Martini et un club sympa... A voir, donc...

Je marchais seule dans la rue, ma robe trop courte pour mon âge (et surtout mes 3 grossesses), mes talons à la main, à la recherche d'un taxi... Dans quel pays peut-on faire ça??? Seulement ici!
Claire avait enfilé ses plus beaux atours, et y'a pas photos, à côté d'elle, on ressemble toujours à un sac! ;) Mais c'est pas grave, c'est Girl's Night, et on sort juste pour danser et sortir nos robes sentant la naphtaline et nos belles chaussures qui criaient "une piste de danse, svp" dans notre placard.

Le moins qu'on puisse dire sur le Grand Hyatt, c'est qu'il n'est pas situé dans les lieux où il fait bon clubber le soir et errer de boîtes en boîtes. Orchard, c'est la rue commerçante, et le soir à 22h il ne s'y passe plus grand chose... Dans le lobby, le BRIX, la boîte du Hyatt n'est pas indiquée et c'est au bout de la 3ème réceptionniste qu'on trouve une file de poulettes en mini-jupe sur leur 31, sac Prada ou Vuitton en bandoulière... C'est là! La queue ça fait cheap, et ça nous donne presque envie de faire demi-tour, s'il ne fallait pas prendre un taxi pour repartir...

Au sous-sol, dans une atmosphère de club new-yorkais (je n'en ai jamais fréquenté mais j'imagine ça comme ça), la salle est remplie. Décor à la fois de cave, mais fauteuils classes et confortables. Peu de danseurs, mais il est tôt. Soudain, un groupe monte sur scène: Des occidentaux et des blacks... extrémement rare ici. ça dépote! Un indien en chemise à rayure, à l'allure de Salary man, fait monter la pression... Etrange, un indien qui fait du hip-hop, mais qu'est-ce qu'il est bon!


Nous nous défoulons sur la piste, et comme nous ne la quittons pas, nous nous faisons remarquer... Le manager de la boîte (français) nous présentera le chanteur du groupe, sud africain. Quelle coïncidence! (Claire a vécu longtemps à Cap Town) - Toutefois, l'Asie a ça de bon, et Singapour en tous cas, les hommes ne viennent pas t'enquiquiner... Le manager de la boîte c'était plus par politesse, car il venait de me conseiller de faire attention à mon sac. Ici on ne vient pas se coller à toi pour danser, et draguer, ça ne se fait pas.... Et c'est bon de sentir qu'on peut juste venir entre filles, se saper, et danser, sans qu'on nous embête...

Le Brix n'est pas à la hauteur du New Asia, une fois de plus, mais je le classerais au-dessus de la St James Power Station que nous avons testé avec François (en rentrant à 23h30, donc à re-tester tard). J'aime la musique, correspondant à mes goûts de trentenaires (AC/DC en arrivant, ça fait du bien!), une bonne dose de R&B, du show, un peu de hip hop, et évidemment quelques titres qui font bien danser... Un endroit où retourner!
Dommage cependant... il n'y avait pas d'offres pour la Girl's Night... Mais nous avons amorti nos 28$ d'entrée avec boisson en dansant non stop pendant 3h... et comme d'hab... j'ai terminé pieds nus sur la piste de danse (je vais finir par être connue ici pour ça!).

Rentrer pieds nus, talons à la main, seule, un luxe singapourien!



Merci Claire pour cette soirée!

mardi 1 mai 2012

Pulau Ubin

Pulau, c'est l'île en malais.

Pulau Ubin, je vous en parlait dans mon dernier post, est une des 64 îles de Singapour.
Au nord, elle est entre Singapour et la Malaisie (oui, il est temps de saisir votre Atlas)



Elle est réputée pour être une destination très kids friendly (comprendre: vous pouvez y aller avec une tripotée d'enfants, ça va plaire à tout le monde), à base de re-découvrons Singapour comme il y a 50 ans...

Débrieffons tout ça! Nous l'avons testé pour vous, rien que pour vous! (enfin surtout pour nous mais chuuuuut....)

Bon j'avoue, je n'étais pas très motivée par cette ballade... Voilà, nous étions le 1er mai, jour pour "les vrais travailleurs", moi qui ne travaille qu'à moitié, je ne sais pas si j'ai le droit d'en profiter... Mais en tous cas me sucrer ma sieste, ça c'est vache... et ma grasse mat' en plus... Rémy, jeune et plein d'énergie (comme tous ces jeunes qui n'ont pas d'enfants et moins de 30 ans, pfff.....), s'était même levé à l'heure... Pas moyen d'en réchapper. Les poulettes archi-motivées par une ballade qui comprendrait taxi-bâteau et vélo, ne me laissaient aucune portes de sortie...

Bref, à 11h (oui il nous en faut du temps pour décoller), nous avons embarqué à bord d'un magnifique taxi qui nous a pris 25$ pour traverser la ville et nous déposer à la jetée de Changi Village d'où on embarque pour le bâteau. Pas d'horaires, les bâteaux s'enchainent les uns à la suite des autres, et en ce jour férié, ils sont tous remplis à craquer (de 12 personnes). Des grappes de maids se sont données rendez-vous, pour une sortie pas chère: 2,50$ la traversée par personne (bébé compris...). La traversée dure 10 minutes, à peine le temps de dire ouf, d'admirer la mer un peu turquoise (mais pas trop) sous ce magnifique soleil...


Et là.... boum... mon esprit de maman reprend le dessus: j'ai pris l'anti-moustique d'accord, mais la crème solaire, non! Erreur! (on s'en sortira pas mal, juste bien bronzés)

Sortie du bâteau, vous avez l'embarras du choix pour le loueur de vélo, on a même pris le luxe de choisir deux loueurs différents car nous voulions un vélo avec siège à l'arrière suffisamment large pour Salomé (qui a intérêt de se grouiller d'apprendre à faire du vélo) et un à l'avant pour Sacha, pour que je puisse le surveiller, mon petit singe... Location de vélo, raisonnable mais ce sont des vélos pourris... mais qui roulent (8$ le vélo de Rémy avec siège enfant / 10$ le mien avec siège enfant / 5$ le vélo de Lou / compter 12$ pour un tandem / 18$ pour les vélos un peu neufs)

Nous voilà partie en goguette. Lou était excitée comme une puce à l'idée de se ballader à nouveau sur un vélo, de prendre un avantage indéniable sur la marmaille assise sur un siège... Le bonheur, le kiff total...
Pour moi aussi... Rhââââ, je me suis mise à penser à ces dimanches ensoleillés sur le bassin, la ballade en vélo de 50 km, revenir épuisée, et pleine de courbatures... Bon là au bout de 3 km par 35°C, à midi pile, collé à l'équateur, et avec 80% d'humidité, j'avoue... on était dans le même état...

Nous avons déjeuné dans un bouiboui catégorie C (il y a une catégorie par état de propreté de l'établissement, le meilleur étant A, autant dire que celui-là n'était pas top), bon et correct, mais une heure d'attente.... (prix food court)

Nous avons cherché le vieux Singapour des années 50's

Certes, il y a quelques vieilles maisons en bois et tôle sur pilotis:
Mais si vous voulez voir le Singapour des années 50, rien de tel que le vieux Kampong près d'Ang Mo Kio (http://pouletteslaventure.blogspot.com/2012/04/une-ballade-hors-du-temps.html)

Si vous êtes venus pour les anciennes carrières:
Celle de Bukit Timah Nature Reserve, à côté de chez nous, vous impressionnera plus.

Si vous vouliez profiter de la nature sauvage:
On peut voir facilement des Sangliers et des Marcassins, pas sauvages pour un sou... Mais sincèrement vous vous éclaterez plus dans la Sungei Buloh Wetlands Reserve (http://pouletteslaventure.blogspot.com/2011/06/cours-de-sciences-grandeur-nature.html)

Alors, pourquoi allez là-bas me direz-vous??? Bien, je dirais pour le plaisir de pédaler dans la jungle, de se perdre dans les chemins, même si on fait vite le tour de l'île... Evidemment on peut pédaler sur East Coast, mais sur des pistes cyclables, ou chez nous dans la réserve de Bukit Timah, mais là c'est pour les amateurs de parcours en VTT... Ici c'est du niveau de la ballade du dimanche, quasiment tout sur asphalte avec des petits chemins plus sauvages mais où on est tous passés, et vu notre configuration sportive, je dirais que c'est accessible à presque tous! (j'oubliais: qu'est-ce qu'il y a comme français qui y vont!!!!)

Tout ça pour dire que nous aussi on fête le premier mai, qui reste une fête que le monde entier célèbre... la question du soir étant: mais qui l'a inventé??? Mince alors, c'est (un peu) américain....